Vive le vélo ! Pourquoi le vélo gagne-t-il en popularité dans les entreprises ?
Quel meilleur moyen de commencer une journée de travail qu’avec une balade à vélo jusqu’au bureau ? Pas d’embouteillages, de l’air plus sain, moins de stress… Pas étonnant que de plus en plus de collaborateurs optent pour un vélo de leasing, souvent en complément de la voiture familiale. De nombreux facteurs contribuent à la popularité croissante du deux-roues. Dans cet article, découvrez les avantages et les tendances.
Le vélo électrique est sans aucun doute l’une des principales raisons de l’essor de la petite reine, affirme Michaël Maes, de l’entreprise de leasing de vélos Cycle Valley. « Environ 75 % des vélos que nous donnons en leasing sont électriques. L’intérêt pour le vélo de ville classique, non électrique, a diminué. » Outre les vélos eux-mêmes, l’infrastructure cyclable en Belgique s’est également considérablement améliorée ces dernières années. « Nos autorités ont massivement investi dans les pistes cyclables et les cyclostrades. Nos voisins du nord, pourtant réputés pour leur culture cycliste, nous envient d’ailleurs ces dernières. Cela a aussi rendu le vélo beaucoup plus sûr », explique Michaël.
Par ailleurs, l’indemnité vélo obligatoire contribue fortement à promouvoir ce moyen de transport. Actuellement, l’indemnité vélo maximale exonérée d’impôts s’élève à 0,35 euro par kilomètre, avec un maximum de 3500 euros par an. Autrement dit, vous pouvez gagner une belle somme en laissant de temps à autre votre voiture au garage et en vous rendant au travail à vélo. Sans oublier les bienfaits de l’exercice physique !
Pourquoi prendre un vélo en leasing ?
Entre-temps, le leasing vélo est ancré dans de nombreuses entreprises. « Il y a cinq ans, nous devions encore expliquer les bases du leasing vélo, mais aujourd’hui, on nous pose des questions plus concrètes, par exemple sur l’assistance dépannage ou les frais en cas de rupture anticipée du contrat », précise Michaël. « Pour les employeurs, proposer un vélo de leasing est une opération neutre en termes de coûts. C’est également un élément clé en matière de durabilité et de responsabilité sociétale. En optant pour le leasing, les employeurs n’ont à se soucier de rien : nous nous occupons de tout, de la commande à l’entretien en passant par l’utilisation du vélo. »
Les collaborateurs retirent eux aussi de nombreux avantages du leasing vélo. Le paiement échelonné (souvent via le salaire brut) et le service tout compris (entretien, assurance, assistance dépannage et vélo de remplacement) garantissent la tranquillité d’esprit. « Nous constatons que les gens choisissent souvent des vélos de gamme supérieure. Grâce aux mensualités, l’impact financier est moindre, ce qui leur permet de choisir un modèle de meilleure qualité. Chez nous, le prix moyen des vélos choisis est de 4750 euros. Les collaborateurs remboursent généralement ce montant sur trois à quatre ans. »
Technologie et connectivité
« Ceux qui ne choisissent pas un vélo électrique jettent le plus souvent leur dévolu sur un vélo de course ou un vélo gravel. Par ailleurs, nous observons un usage plus fonctionnel de ce moyen de transport. Le vélo cargo, par exemple, est progressivement remplacé par le longtail, que les parents trouvent plus sûr, car les enfants sont installés à l’arrière », souligne Michaël.
Les travailleurs recherchent avant tout le confort et une conduite fluide. Une bonne batterie et un moteur puissant figurent également en tête de leurs attentes. À cet égard, les fabricants de vélos s’inspirent de plus en plus du secteur automobile. « Les vélos sont désormais connectés. Le GPS et le tracking sont déjà bien établis, tandis que des intégrations avec les smartphones et des serrures électroniques font leur apparition. De plus, lors de l’entretien, les réparateurs analysent l’écran et l’historique de l’ordinateur pour identifier rapidement la cause d’un problème », ajoute-t-il.
La majorité des innovations technologiques visent à améliorer la sécurité. « Empruntés au secteur automobile, la conduite régénérative, les systèmes ABS et les clignotants font leur apparition sur les vélos. On expérimente même des casques et des sacs à dos équipés d’airbags, qui se gonflent légèrement pour amortir l’impact d’une chute », indique Michaël.
Le vélo, moyen de transport du futur
Malgré la popularité croissante du vélo, Michaël voit encore un fort potentiel de croissance. « En Belgique, 2,3 % des travailleurs prennent actuellement un vélo en leasing. C’est encore 10 % de moins que ceux qui disposent d’une voiture de leasing. Pourtant, ces deux moyens de transport se complètent parfaitement. Nous pensons que le nombre de vélos augmentera encore considérablement, en particulier pour les vélos électriques et les speed pedelecs. Le vélo est le moyen de transport du futur, et il a le vent en poupe », conclut Michaël.
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