
Mini John Cooper Works Electric
Revue - juin 2025
La Mini électrique fait elle aussi ses preuves en tant que voiture de société pour ‘débutants’ bien intentionnés. Reste à savoir si la version John Cooper Works et ses quelques atouts supplémentaires peut à son tour conquérir une petite place sur ce marché.

La plus rapide
Cela fait déjà plusieurs années que Mini propose sur le marché des versions ‘John Cooper Works’ - ou JCW pour les intimes. Jusqu’à il y a peu exclusivement en version essence, mais aujourd’hui aussi en version électrique trois portes ou en version Aceman, disponible uniquement en version EV. Avec à chaque fois une puissance de 258 ch et un couple de 350 Nm ! Pour la Cooper, cela se traduit en un sprint de 0 à 100 km/h en à peine 5,9 secondes.
Soit moins que la SE électrique de ‘seulement’ 218 chevaux. La JCW est évidemment dotée de looks plus sportifs, voire très sportifs, et d’un châssis adapté. Avec le mode dit ‘Go-Kart’ hérité du programme Experience, les modèles affichent une dynamique de conduite supérieure. A tel point que le moteur électrique se comporte comme s’il tournait à l’essence et semble y prendre énormément de plaisir.

La théorie et la pratique
La JCW électrique est équipée d’une batterie de 49,2 kWh nets, de quoi assurer une autonomie de 371 kilomètres. C’est correct, si ce n’est que cette petite voiture incite à adopter un style de conduite qui vous obligera à vous arrêter bien plus souvent à un point de recharge.
Même si la consommation WLTP annoncée est de 15,3 kWh/100 km, nous avons enregistré – sans forcer – une consommation réelle d’environ 17,5 kWh. Mais comme on l’a dit, cette JCW invite à pousser sur le champignon. Nous regrettons également qu’en mode rapide, la recharge soit limitée à 95 kW. En 2025, c’est à peine conforme aux normes du marché, même dans ce segment.

Peu de confort
On ne s’appesantira plus sur l’exiguïté à l’arrière et le petit coffre de la Mini Cooper 3 portes. A l’avant, l’intérieur reste original avec son grand écran d’infodivertissement rond, mais aussi confortable. A condition de ne pas rouler trop vite. Car la suspension n’est pas des plus souples. En effet, la voiture a tendance à tressauter à la moindre irrégularité, même sur des routes pas trop dégradées.
Les concepteurs ont clairement mis l’accent sur sa dynamique de conduite. C’est dans son ADN ! Bref, la JCW vise les conducteurs qui en ont fait leur priorité. Pas de problème, mais c’est une chose à savoir avant de signer le contrat. Si vous voulez un peu plus de confort, quelques fonctions supplémentaires et des prestations similaires, tournez-vous plutôt vers l’Aceman JWC Electric.