Lexus RZ 500e

Revue - juillet 2025

A peine deux ans après son lancement, le RZ passait déjà par la case ‘upgrade’. Il est vrai que le modèle initial péchait par un sérieux manque d’autonomie et qu’il fallait donc impérativement accroître la capacité de sa batterie. Lexus en a également profité pour introduire un volant ‘steer-by-wire’.

Meilleure batterie

Lancé en 2023, le Lexus RZ était censé rivaliser avec certains modèles premium comme l’Audi Q4 e-tron, le BMW iX3 et le Tesla Model Y. Mais le succès ne fut pas au rendez-vous. Pas pour des motifs de confort, d’équipement ou de design, mais en raison d’un flagrant manque d’autonomie. La capacité nette de la batterie de 64 kWh suffisait à peine à couvrir 300 kilomètres au quotidien… voire moins encore en hiver.

Les ingénieurs ont dès lors planché sur ce point sensible et ont doté le modèle 2026 de moteurs électriques plus efficaces et d’une batterie de 71 kWh à cellule améliorée et à gestion thermique optimisée. Le résultat est impressionnant, avec un gain de près de 100 kilomètres en autonomie WLTP. Autrement dit, le RZ promet désormais un rayon d’action théorique de 568 kilomètres – du moins pour la version à moteur électrique unique (RZ 350e) et avec des jantes de 18 pouces.

Volant papillon en option

En milieu de gamme, on trouve le RZ 500e avec transmission intégrale et deux moteurs électriques de 167 kW chacun. De quoi lui permettre de boucler le sprint de 0 à 100 km/h en seulement 4,6 secondes… Le système Direct4 répartit la puissance de manière variable sur les essieux, ce qui s’avère particulièrement efficace en virage. La direction y est aussi pour beaucoup. Les palettes sur le volant permettent de régler le freinage régénératif, mais la position maximale aurait pu être un peu plus puissante.

De série, le véhicule est fourni avec un volant classique, mais les amateurs peuvent commander un ‘volant papillon’ en option (ou standard sur la version F-Sport). Ce système dit ‘steer-by-wire’ se commande par voie numérique et procure des sensations de course. Mais en raison du démultiplication et de l’assistance variables, le système peut parfois sembler peu naturel, surtout en cas de manœuvres rapides, comme l’accélération en sortie de rond-point. L’absence de retour des roues avant n’est en effet pas très rassurant.

22 kW pour le chargeur embarqué

Plus puissante, la batterie offre non seulement une autonomie supérieure, mais aussi la possibilité de recharger plus rapidement, surtout par temps froid (à peine 30 minutes pour repasser de 10 à 80% de charge). Pourquoi ? Parce que la batterie peut désormais être préchauffée – manuellement ou automatiquement – via le système de navigation lorsque vous planifiez les arrêts pour refaire le plein d’énergie. Lexus propose en effet un nouveau planificateur d’itinéraire qui se base sur l’état de charge de la batterie pour afficher à l’écran les points de recharge à proximité à l’aide d’une icône clignotante.

Entre autres améliorations, citons encore le chargeur embarqué de 22 kW au lieu de 11 kW, qui réduit de moitié et ramène à 3,5 heures le temps d’immobilisation à une borne publique délivrant cette puissance. Malheureusement, l’emplacement du port de recharge – derrière la roue avant gauche – est toujours aussi peu pratique. Et pour terminer sur une note positive, notons encore que le RZ est particulièrement silencieux, que l’espace au niveau des jambes est très généreux à l’arrière et que l’équipement de série est très complet.

Bien aidé par ce récent upgrade, le Lexus RZ est enfin à même de concurrencer ses rivales premium, à tous les niveaux, ce qui fait de lui un choix plutôt intéressant dans un segment de plus en plus disputé.