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Volvo XC90 T8 AWD Plug-in Hybrid

Revue - août 2025

Commercialisé depuis 2015, le gros Volvo XC90 n’est pourtant pas encore prêt à partir à la retraite. Une nouvelle calandre, un écran d’infodivertissement plus grand et des matériaux durables devraient lui apporter le regain de jeunesse nécessaire pour continuer à séduire le client premium.

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Nouvelle calandre, même moteur

En réalité, le XC90 aurait déjà dû passer le flambeau au tout électrique EX90, mais le marché et divers facteurs en ont décidé autrement. Volvo a donc décidé de prolonger sa carrière en le dotant d’une nouvelle calandre aux lignes diagonales, histoire de rajeunir son faciès.

Rien de neuf par contre sous le capot : le XC90 se décline toujours en version essence à hybridation légère et en version hybride rechargeable avec un bloc quatre cylindres de 2.0 litres qui, associé à un moteur électrique de 455 ch dans la version T8, permet de boucler le sprint de 0 à 100 km/h en 5,4 secondes, malgré un poids de 2,3 tonnes. Largement de quoi tenir la dragée haute à ses concurrents plus récents comme le Mercedes GLE et le BMW X5.

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Souple et confortable

En fait, c’est du côté électrique que le bât blesse. En effet, le XC90 ne dispose pas de système de récupération d’énergie proactif via la navigation ou des capteurs. Par ailleurs, la capacité de sa batterie n’atteint même pas les 15 kWh, à peine assez pour couvrir un bon 50 kilomètres en mode électrique avant de basculer sur l’essence. Une fois la batterie à plat, il ne consomme heureusement que 7,5 à 9 litres aux 100 kilomètres, ce qui reste acceptable pour un véhicule de ce gabarit. Entre autres bons points, soulignons encore la souplesse de sa boîte automatique à huit rapports.

En 2025, le XC90 n’a rien perdu du caractère silencieux et confortable de sa conduite, grâce à l’optimisation de l’isolation phonique et une suspension pneumatique (disponible en option) qui augmente encore l’agrément de conduite, même si vous optez pour les grandes roues. Il ne faut évidemment pas s’attendre à la dynamique sportive d’une berline, mais pour un gros sept place, le comportement routier est parfaitement équilibré.

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Atout : 7 sièges !

A l’intérieur, les concepteurs ont rajeuni le tableau de bord, en privilégiant les matériaux plus durables comme le lin et le bois. Si l’ambiance ‘zen’ reste typiquement scandinave, on est encore loin du ‘feng shui’ japonais. L’écran d’infodivertissement est passé à 12,3 pouces, de sorte qu’il ne rentre plus dans le tableau de bord mais flotte au-dessus, comme un « accessoire ». Rien à redire en revanche à sa fonctionnalité : le système d’exploitation a été développé par Google, avec tous les atouts que cela comporte..

Ce qui fait l’unicité du XC90, c’est sa configuration. C’est en effet le seul hybride rechargeable premium de son segment à proposer sept sièges, dont les deux de la troisième rangée sont à réserver aux jeunes enfants. Ce qui lui confère une position intéressante sur le marché… dont Volvo tire clairement profit, à en juger par les prix pratiqués.

Il aura suffi de quelques interventions bien ciblées pour offrir une seconde jeunesse au Volvo XC90. Conduite confortable et silencieuse, sept sièges… des atouts qu’aucun autre hybride rechargeable ne combine dans le segment premium. Seul regret, la capacité relativement réduite de la batterie qui limite l’autonomie en mode électrique à 60 kilomètres… à tout casser !

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