Véhicules électriques : toujours plus vertueux pour le climat !

En juillet dernier, l’International Council on Clean Transportation (ICTT) a dévoilé une étude sur les émissions des véhicules électriques européens.

Les chercheurs ont calculé les émissions de gaz à effet de serre des véhicules électriques sur l’ensemble de leur cycle de vie. Ce calcul intègre notamment la fabrication du véhicule (et de sa batterie), les phases de roulage, l’entretien, mais aussi la fin de vie du véhicule (et de sa batterie).

Ce n’est évidemment pas la première étude à publier de tels chiffres. En revanche, ce qui est inédit et instructif, c’est que cette étude est réalisée avec les mêmes méthodes depuis plusieurs années. Elle permet ainsi de suivre l’évolution des émissions des véhicules électriques dans le temps…

Premier enseignement : les véhicules électriques émettent 73 % moins de gaz à effet de serre que leurs équivalents thermiques sur le cycle de vie complet.

Dans le détail, si le véhicule électrique émet davantage de gaz à effet de serre au moment de sa fabrication, il en émet significativement moins une fois sur la route. Il faut compter environ 17000 kilomètres pour que le véhicule électrique « rattrape » son retard initial.

Le véhicule électrique était déjà bien meilleur que son équivalent thermique. Les chiffres actualisés en 2025 accentuent le différentiel d’émissions de gaz à effet de serre.

Les émissions des véhicules électriques sur l’ensemble de leur cycle de vie s’améliorent de 24 % par rapport aux chiffres de la dernière étude de 2021. Cette réduction significative des émissions dépasse les attentes des spécialistes !

En résumé, choisir un véhicule électrique en lieu et place d’un véhicule thermique est encore plus vertueux pour le climat en 2025.

Cette réduction de 24 % des émissions en seulement 4 ans s’explique principalement par deux effets :

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  La production d’électricité se décarbone en Europe, notamment avec le recul du charbon. Les véhicules électriques se rechargent désormais avec une électricité de plus en plus bas carbone.
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  La production des batteries devient de plus en plus efficiente. Les innovations technologiques laissent espérer de nouveaux progrès en la matière.

Ces deux tendances renforcent les atouts climatiques du véhicule électrique.

À la lecture de ces chiffres, on comprend l’importance de l’électrification du parc automobile pour atteindre nos objectifs climatiques. Rappelons que les transports sont le premier poste d’émissions en France.

En 2025, les véhicules électriques représentent un peu plus de 16 %³ des ventes de véhicules neufs en France. Ce chiffre dépasse les 20 % en y ajoutant les véhicules hybrides rechargeables.

D’ici à la fin de l’année 2025, la France comptera plus de 1,5 million⁴ de véhicules 100 % électriques en circulation.

Depuis quelques années, les freins à l’achat d’un véhicule électrique sont en train de disparaître.

Côté véhicules : les gammes s’étoffent et les clients disposent désormais d’un large choix dans différentes catégories de véhicules. En parallèle, l’autonomie des véhicules progresse.

Côté recharge : les bornes se multiplient (plus de 175 000 points de charge dans l’espace public en France) et les Français comprennent progressivement qu’on ne recharge pas son véhicule comme on faisait le plein de carburant, mais davantage à la maison ou au bureau.

Néanmoins le véhicule électrique doit continuer à être encouragé sur le plan réglementaire et fiscal. Les différentes aides permettent en effet – malgré un coût d’achat au départ plus élevé - d’abaisser le coût de détention du véhicule électrique et de le rendre plus attractif.

Ces mesures d’accompagnement restent nécessaires pour soutenir la transition énergétique des entreprises et des particuliers.

En 2025, les chiffres montrent que la location longue durée accélère l’électrification du parc en mettant à la route, en proportion, davantage de véhicules électriques que le reste du marché.

En effet, comme indiqué précédemment, 16 %⁵ des véhicules neufs sont électriques en 2025. La location longue durée fait mieux avec un part de véhicules électriques neufs de 21%.

Dans le détail, la location longue durée atteint de très bons résultats en matière de véhicules particuliers (VP).

En revanche, l’électrification peine à convaincre les professionnels avec des véhicules utilitaires (VU) qui ne répondent pas encore à leurs attentes. D’une part, l’offre de VU est plus limitée et d’autre part, il est encore difficile de concilier capacité de charge, autonomie et TCO. En considérant ces trois critères, les véhicules thermiques utilitaires demeurent plus compétitifs.

La location longue durée met à la route environ 35 % des véhicules neufs en 2025. La part de véhicules électriques neufs des loueurs (21 % contre 16 % pour le reste du marché) démontrent l’effet catalyseur de la location longue durée dans l’électrification du parc automobile français.